Chili, 2014



Voici une simulation du tsunami de 2014 au Chili. On voit au début de la vidéo l'épicentre du tremblement de terre, où le tsunami est né. Ce tsunami étant un tsunami récent, on peut confronter les données obtenues grâce aux bouées aux simulations.

  • magnitude : 8.2

  • hauteur maximum des vagues sur la côte : 2.11m

  • pays affectés : Chili, Pérou, Bolivie

  • victimes : 6 morts et 13 blessés

Des voitures et bateaux emportés par le tsunami.
Crédit : http://america.aljazeera.com/articles/2014/4/1/breaking-magnitude8quakehitsoffcoastofchile.html

principe de fonctionnement des bouées DART
Crédit : http://www.ndbc.noaa.gov/dart/dart.shtml

Même si les bouées DART permettent, en enregistrant les variations du niveau de l'eau, de déclencher des alertes au tsunami, il est important en parallèle d'exploiter les simulations aussi dans un but prédictif. Ainsi, en faisant un faisceau de simulations dans une zone tsunamigène, on peut dire quels scénarios sont susceptibles de se produire, et modifier les infrastructures en conséquence.

  • Bouée 1
  • Bouée 2
  • Bouée 3

Ce graphique, avec en abscisse le temps et en ordonnée le niveau de la mer, permet de comparer la simulation aux données recueillies par la première bouée. Le trait noir représente ce que la bouée a enregistrée, le trait bleu la simulation à l'ordre 1 et le trait rouge la simulation à l'ordre 2. La grande agitation du trait noir au début ne correspond non pas à la vague, mais au séisme, dont le signal se propage beaucoup plus rapidement. On voit ensuite que la simulation de la vague à l'ordre 2 colle au début parfaitement avec les données recueuillies par la bouée. Ensuite, le nombre importants de réflexions sur la côte fait que la simulation ne représente plus bien ce qui se passe. La conclusion à tirer de ce genre de graphe est que les simulations permettent assez bien de voir comment se propage un tsunami, et peuvent donc être utilisées dans un but préventif